« …Notre angle d’attaque se réduit à une question : que dit Cueco de son travail de peintre ou mieux de ce qui le pousse à peindre – et à peindre comme il peint précisément ? C’est à cette interrogation de la cause (de ce qui le fait peindre, lui, de la sorte) qu’il s’agit de répondre. Pour cela, nous lirons un texte remarquable de notre peintre : « Journal d’une pomme de terre », et nous le mettrons en rapport avec les peintures de la fin des années 1980 où justement Cueco peint des… pommes de terre. Les peintures n’illustrent pas le propos réflexif, de même le texte ne théorise pas une pratique picturale pour l’élever à une esthétique générale. C’est le nouage entre le dit et le montré particulier qui sera déplié. C’est l’enjeu de la représentation, du statut de ce qui fait image et donc de la peinture comme praxis qui se trouve interrogé. Quelles réponses apporte Cueco ?… »