CEREDA. 2 décembre – Gap – Un bon petit diable

Pour sa séance de travail du mardi 2 décembre, Un bon petit diable continue sur les traces du désir de l’enfant avec la lecture du chapitre IV du livre VI du Séminaire de Lacan Le Désir et son interprétation : « Le rêve de la petite Anna ».

Nos échanges précédents autour du texte de J.-A. Miller, « Petite introduction aux pouvoirs de la parole », se sont concentrés sur la troisième perspective de l’interprétation de l’enseignement de Lacan, celle qui vise la jouissance avec son caractère équivoque ou allusif.

Cette perspective nous amène, dans notre thème « Extraire le sujet », à nous questionner sur le Je de l’énonciation et sur l’émergence du sujet $. Sur le graphe, l’interprétation de l’analyste permet-elle de passer à l’étage supérieur ? La question du désir sera au centre de notre questionnement. Où situer le désir chez l’enfant ? Lacan évoque que « l’enfant est en somme entièrement pris dans le jeu entre les deux lignes » (Séminaire, livre VI, p. 97), soit entre énoncé et énonciation, souligne J.-A. Miller dans « Interpréter l’enfant ».

Le sujet de l’énonciation, c’est « le sujet du Un tout seul, celui qui parle et se décompte ». Interpréter, c’est tenter de faire jaillir ce Un, extraire quelque chose qui soit du sujet parlant lui-même et permettre la bascule vers l’étage supérieur du graphe, vers la construction du fantasme $<>a face à l’énigme du désir de l’Autre.

Elsa Lamberty
Claudine Boiteux

Contact : ceredaunbonpetitdiable@free.fr

Tout savoir sur la 3e Journée d’étude de l’Institut de l’Enfant « Interpréter l’enfant », le 21 mars à Issy-les-Moulineaux : c’est ici.

Lire et télécharger le texte « Interpréter l’enfant », de Jacques-Alain Miller (25 juin 2013)
Sur le site de Lacan Université : c’est ici
En direct : c’est.

(Image en Une : couverture de Un bon petit diable, Comtesse de Ségur, Hachette, 2006, illustration Iris de Moüy).



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