Livres. Neurologie versus psychanalyse, d’Hervé Castanet

Neurologie versus psychanalyse d’Hervé Castanet* vient de paraître aux Éditions Navarin, disponible dès le 13 octobre, en ligne sur ECF-echoppe.

La thèse neurobiologique : l’être humain est un cerveau, le cerveau est une machine à traiter de l’information. Logeant toute causalité dans le cerveau, cette thèse réduit l’être parlant au silence d’un organe.

Aujourd’hui hégémonique, cette thèse prétend s’imposer à toute conception humaine et sociale, à la psychanalyse et à tous ceux qui y puisent une orientation, elle légitime la mise sous tutelle administrative des pratiques de la parole, elle postule le tout neuro.

À l’endroit de cette idéologie, notre opuscule livre un combat épistémologique, concept contre concept. Car la psychanalyse, elle, fait valoir l’énonciation du sujet : celui-ci dit ce qui cause son tourment, le réel de son symptôme, qui emporte désir, amour et jouissance.

*Hervé Castanet : Professeur des universités, membre de l’École de la Cause freudienne et de l’Association mondiale de psychanalyse, il est psychanalyste à Marseille et a publié une trentaine de livres, dont Homoanalysants (2013), Quand le corps se défait (2017) et Cinq grands entretiens au Champ freudien (2021) (Navarin / Le Champ freudien).

Sommaire:

 Introduction

CONCEPTS CONTRE CONCEPTS

Psychanalyse et subversion du savoir – Organicisme généralisé – Anomalies cérébrales – Motérialisme contre matérialisme – Enjeu éthique : le parlêtre

RETOUR SUR L’HOMME NEURONAL

Un savant idéologue – Science versus sentiment – De l’élémentaire au complexe

MACHINERIE CÉRÉBRALE

Forçage 1 : l’épigenèse – De l’aplysie à la culture : un gouffre – Forçage 2 : la plasticité – La trace et le signifié disparu

DISJONCTION DU LANGAGE ET DE LA PENSÉE

Une neuro-clinique mentale ? – Reconditionnement neuronal – Autrui sans oripeaux – Naturaliser la vie sociale – Philosophie analytique en embuscade

CONCLUSION

Deux corps, deux biologies

 



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