ACF en MAP. 29 janvier – visioconférence – Grande conférence – Alice Delarue

Dans le cadre  du cycle 2022 des Grandes conférences intitulé « La psychanalyse aujourd’hui, avec Lacan », l’ACF en MAP invite Alice Delarue, psychanalyste à Rennes, membre de l’École de la Cause freudienne et de l’Association mondiale de psychanalyse.  L’argument du cycle et les détails ci dessous.

Argument général

La psychanalyse fait un usage de l’inconscient qui vise la singularité du parlêtre à la différence de sa réduction au tout neuronal des thèses scientistes. Le corps est de la partie. L’Autre est destitué, le sujet est pensé à partir du réel, du symbolique et de l’imaginaire comme étant ses trois consistances. Quarante ans après la mort de Jacques Lacan (1981-2021), quels apports son enseignement nous a-t-il légué ? Lacan nous transporte vers l’envers de ce qui fait la routine de notre monde. L’idée qu’il y aurait une marche du monde, que celui-ci pourrait tourner rond, n’a jamais semblé aussi loin en notre période troublée. Au milieu des années 70, Lacan pointait ces « choses qui font que le monde est immonde* ». Malheur aux psychanalystes qui ne seraient pas suffisamment cuirassés contre l’angoisse, prévient-il ! Comment entendre le nouveau malaise dans la civilisation pour en lire les symptômes saillants et les choix singuliers de jouissance. Citons : la chute du père, les
mouvements de ségrégation et de haine mais aussi les quêtes identitaires et sexuelles. Des psychanalystes de l’ECF apporteront pour nous leurs réflexions et leurs élaborations autour de ces thèmes contemporains. Ces conférences ont la visée de transmettre le vivant et le tranchant, inégalables, de la psychanalyse
lacanienne.
*Lacan J., « Entretien avec Emilio Granzotto » (1974), Magazine Littéraire, no 428, février
2004, republié dans La Cause du désir, no 88, en 2014

  • 29 janvier de 10 h 30 à 12 h 30 en visioconférence avec Alice Delarue, psychanalyste à Rennes, membre de L’ECF et de l’AMP.

Les traces du père

Lacan a abordé le déclin de la fonction paternelle dès la fin des années 30. Il n’a pour autant jamais cru que la fin du règne du Père amènerait un quelconque progrès, soulignant qu’elle n’était pas sans produire un reste problématique : cicatrice de l’évaporation du père (1) , trace du retour du Nom-du-Père dans le réel (2); notre époque montre comment les traces du père sont liées au surgissement d’une ségrégation renforcée et au surgissement d’un ordre social de fer (3). Comment le discours analytique joue-t-il sa partie face à ces nouvelles impasses dans la civilisation?
(1) Lacan, J., « Note sur le père », La Cause du désir n° 89, mars 2015, p. 8.
(2) Lacan, J., Le Séminaire, livre XXI, « Les non-dupes errent », leçon du 19 mars 1974, inédit.
(3) Ibid.

Pour lire  « Les traces du père, nulle nostalgie » d’Alice Delarue, cliquer ICI

Infos pratiques

Samedi 29 janvier, de 10h30 à 12h30

Inscription nécessaire pour recevoir un code Zoom :
acfenmap2022@gmail.com

Renseignements :  Tél. 06 61 89 98 70 ou 06 24 23 29 69

Tarifs: Particuliers:15 euros.  Étudiants ( < 26 ans) : 8 euros. Abonnement 4 conférences: 40 euros

Interface: Zoom

  • 29 janvier de 10 h 30 à 12 h 30 en visioconférence avec Alice Delarue, psychanalyste à Rennes, membre de L’ECF et de l’AMP.
  • 30 avril avec Omaïra Meseguer, psychanalyste à Paris, membre de L’ECF et de l’AMP.
  • 1er octobre avec Dalila Arpin, psychanalyste à Paris, membre de L’ECF et de l’AMP.
  • 3 décembre avec Laurent Dupont, psychanalyste à Paris, membre de L’ECF et de l’AMP.

 

 

 

 



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