Lors de cette réunion nous reviendrons sur les enseignements de la journée de travail du 13 octobre avec Christine Maugin (lire le compte rendu ici).
Puis notre séquence de lecture théorique sera consacrée à un texte de Jacques-Alain Miller paru dans Mental 21 (sept. 2018, p.6) « Rien n’est plus humain que le crime ». Notre travail de l’année passée nous a amenés à considérer que la violence relève du réel et de l’échec du refoulement, ce que souligne J.-A. Miller dans « Enfants violents » : « Il y a une violence sans pourquoi qui est à elle-même sa propre raison, qui est en elle-même une jouissance ». Avons-nous bien pris la mesure que cette question ne concerne pas que les enfants dits-violents ?
Dans le texte proposé à l’étude ce mois-ci, voici ce que dit J.-A Miller : « Notre être inclut non seulement la partie dont nous sommes fiers, que nous montrons à la tribune ou au tribunal, la partie admirable, celle qui constitue l’honneur de l’humanité, mais aussi la partie horrible. Non seulement « l’honneur », mais aussi « l’horreur ». C’est du moins ce que le psychanalyste a ajouté à l’idée de notre être. »
Quant à notre séquence clinique, elle sera consacrée à un cas de sa pratique proposé par Elsa Lamberty, psychologue clinicienne, membre de l’ACF MAP et coresponsable du groupe Un bon petit diable.
Prochaine réunion
Mardi 8 novembre 2018 à 19h30 (accueil à partir de 19h15).
Contact : Isabelle Fragiacomo et Elsa Lamberty, ceredabonpetitdiable@free.fr
Catégories :Groupes CEREDA