Le 38e Rendez-vous clinique du CPCT invite Victoria Woollard, psychanalyste à Paris, membre de l’ECF, directrice du CPCT Paris, autour de ce thème : Mariage, sexualité, symptômes. Une après-midi préparatoire aux 48e Journées de l’ECF « Gai, gai, marions-nous ».

« Ce n’est pas simplement parce que nous ignorons trop la vie du sujet que nous ne pouvons répondre s’il vaut mieux se marier ou ne pas se marier dans telle circonstance, et que nous serons portés à la réserve. C’est parce que la signification même du mariage reste pour chacun de nous une question qui reste ouverte (…) que, quant à son application à chaque cas particulier, nous ne nous sentons pas en mesure de répondre[1]. »  Ces indications de Lacan en 1956 gardent leur pertinence mais qu’en est-il aujourd’hui, à l’ère du mariage pour tous, quand l’ordre symbolique et la fonction paternelle vacillent ? Le régime des choix de jouissance prend le pas sur la « norme mâle [2] » œdipienne. Les rapports sexuels entre les êtres parlants sont toujours marqués par l’anomalie. La psychanalyse, ne considère pas la famille normale et traditionnelle comme la seule solution de transmission. Nous mettrons ces repères à l’épreuve dans la clinique au cas par cas du CPCT.
[1] Lacan J., Le Séminaire, livre III, Les psychoses, Seuil, 1981, p. 152. [2] Lacan, J., « L’étourdit », Autres écrits, Seuil, p. 479.

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